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S.Mdimegh: Retour sur l'envoi des tunisiens vers les zones de conflit

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Souhaiel Mdimegh avocat et membre du Centre tunisien de recherches et d’études sur le terrorisme (CTRET) a participé aux travaux de l'étude des terroristes tunisiens était l'invité de Midi Show pour revenir sur les résultats de l'étude sur les terroristes tunisiens.


Depuis la révolution, des milliers de jeunes sans emploi se sont laissés attirer par les réseaux terroristes et de contrebande, a indiqué Souhaiel Mdimegh lors de son intervention dans Mid Show.
Environ 40% d’entre eux sont diplômés du supérieur ou ont un niveau universitaire.

Plus de la moitié de cet échantillon a entre 25 et 34 ans, d’après l’étude, et beaucoup ont été endoctrinés dans des mosquées ou via les réseaux sociaux.


Le Centre compte créer une cellule d’écoute et de prévention contre le terrorisme au profit des victimes du terrorisme, et des familles pourront également bénéficier d’un soutien pour tenter de retrouver leurs enfants enrôlés par des groupes terroristes.
 



Les femmes de plus en plus sollicitées

 

Sur les 1000 terroristes, 965 sont des hommes et 35 sont des femmes, qui sont par ailleurs de plus en plus sollicitées. Plus de la moitié (536) sont célibataires, 239 sont mariés, et environ 1% sont divorcés ou veufs.
Le Centre a observé une évolution des tâches accordées à la femme tunisienne au sein des organisations terroristes, certaines accédant au rôle de leader.

Quant aux sept régions ayant compté le plus de terroristes entre 2011 et 2015, il s’agit de Tunis (181), Sidi Bouzid (138), Ariana (61), Jendouba (53), Kasserine (52), Médenine (51) et Bizerte (50).







 

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